Erminea
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 [FR-EN subtitles] Y'a quelqu'un qui m'a dit que je t'aimais encore...

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Gwenn
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Gwenn


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PostSubject: [FR-EN subtitles] Y'a quelqu'un qui m'a dit que je t'aimais encore...   [FR-EN subtitles] Y'a quelqu'un qui m'a dit que je t'aimais encore... EmptyTue May 22, 2012 1:36 pm

Si Blanche connaissait sa narratrice elle lui en foutrait une pour avoir choisi un titre aussi con (mais néanmoins aussi pertinent) qui narrait à la perfection les sentiments de Blanche pour Clémence. Ola, tout un suspense dévoilé, non Blanche ne détestait plus Clémence, elle ne l'aimait cependant plus comme avant, elle l'aimait avec ses défauts, et cet incroyable défaut qui les avait séparées, mais elle l'aimait quand même.

A Valdcorneja, en mai 1460, elles se retrouvèrent.
Et bien que le titre dise ce qu'elle ressentit, rien n'indique qu'elle le dit savoir à la Marquise de Nemours. Peut être même qu'elle la fit souffrir.
Ah la garce !

Mesdames et messieurs, voici donc venu le temps de l'histoire où le lecteur comprend que Blanche aime Clémence comme sa sœur et qu'elle lui a pardonné. Voici peut être venu le moment pour Clémence de gagner ce pardon. Abominables souffrances ? Humiliation ? Brainstorming ? Ahah ! Le mystère était complet. Le sadisme de l’hôtesse tout autant. Elle ferait baver la coquelicot avant de lui avouer son amour ! Elle lui ferait cracher sa suffisance, pour qu'elles aient une égale tristesse, elle lui ferait souffrir mille morts, frire dix doigts, puer comme cents porcs, tout cela si elle en avait la force, mais lui annoncer de but en blanc, 'Ma chère Clémence, je vous aime encore' cela ?
Jamais de la vie.

Valdecorneja, Acte I.
Le jardin a été fui pour investir les couloirs aux invités, où Jehanne Elissa et Magalona partagent une chambre, où Blanche dort avec trois autres, avec ses enfants d'ailleurs (!) où la promiscuité n'offre aucune intimité, et où il faudra trouver une chambre pour cette romaine de retour qui a oublié de prévenir de son arrivée ! Ah, elle va souffrir, elle va transpirer, elle va être collée à d'autres, supporter leur promiscuité vulgaire, supporter l'insupportable dérision de ne rien contrôler, supporter le Moonde entier s'il le faudra car si elle est venue c'est qu'elle aime Blanche et si Blanche l'accepte c'est qu'elle l'aime aussi, mais dans la souffrance, Seigneur oui dans la souffrance, et profondément comme elles s'aiment, profondément elle lui fera ressentir.
A commencer par...


Tenez, prenez cette chambre-là. C'est la mienne.

Ai-je dit que Clémence se trouvait avec Blanche, Blanche qui la menait à sa chambre pour la nuit, Blanche qui n'avait pas desserré les lèvres depuis ces paroles échangées au jardin, l'après-midi plus tôt*, et qui lui ouvrait sa chambre comme un ouvre un cachot, passe devant Coquelicot!
Deux têtes blondes sortirent en courant lorsqu'elle ouvrit la porte. Il apparut comme une épée de bois à la main de l'une des deux.

Calmez-vous les garçons ! dit-elle en breton, les laissant cependant passer en trombe dans le petit couloir. On cogna un mur de pierre d'un glaive d'hêtre. L'un rompit. Elle n'en pipa mot.

Il n'y a qu'un seul lit, on dort toutes dedans. Je vous retrouve en bas.

[* pas encore écrites, cependant c'est évident qu'elles vont se parler, non?]
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Clémence de l'Epine

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PostSubject: Re: [FR-EN subtitles] Y'a quelqu'un qui m'a dit que je t'aimais encore...   [FR-EN subtitles] Y'a quelqu'un qui m'a dit que je t'aimais encore... EmptyTue May 22, 2012 8:56 pm

Elle a suivi Blanche, non pas anxieuse mais carrément effrayée. Vous le savez, elle déteste ne pas savoir où elle met les pieds, elle a horreur de ça. Sentir qu'elle n'a aucun contrôle, aucune prise sur la situation, aucune idée de la réaction des autres, de ce qu'ils pourront bien dire ou bien faire. Elle a suivi Blanche, le cœur au bord des lèvres, incapable de deviner d'après les quelques rapides mots échangés plus tôt, les sentiments qui animaient la Bretonne.

Et quand elle lui montre du doigt la chambre où elle va passer la nuit, quand elle lui explique qu'elle n'y sera pas seule, elle tourne vers la Marquise un regard effaré.


Toutes ? Toutes... qui ?

Elle n'a même pas accepté de dormir avec son époux après leur nuit de noces, le moment le plus intime qu'elle ait pu passer, dans toute sa vie. Ça n'est pas pour supporter aujourd'hui la promiscuité étrangère de toute une ribambelle de jeunettes, même bien nées.

Elle remarque qu'elle a le regard quasiment suppliant, alors qu'elle attend de Blanche une réponse qui viendra infirmer ses propos précédents. Elle ne songe même pas que l'Hermine veut faire ployer le Coquelicot pour toutes les horreurs qu'elle aura bien pu lui faire. Le coquelicot, après tout, ploie de lui-même, fragile et éphémère, il n'a pas besoin de tempêtes pour perdre ses pétales.

Clémence se mordille la lèvre, se passant une main toujours tremblante sur le front. Elle est ici pour Blanche. En venant, elle a accepté de tout accepter. Pour elle. Elle a passé les frontières d'Espagne, seule, avec à ses côtés quelques hommes pour seule armée. Elle a passé les murs de Valderconeja toute aussi seule quand elle savait qu'elle pouvait fort bien s'offrir ainsi en pâture et souffrir du courroux de celle dont elle n'attendait qu'à peine le pardon. Et maintenant, là, devant elle, elle devrait craindre une nuit à ses côtés et aux côtés de peut-être mille étrangères ? Des françaises, non ? Ça aurait pu être pire. Elles pourraient être espagnoles ou même bretonnes.


Bon. Elle se résigne. Elle plie. C'est Dieu qui l'a menée ici et c'est Dieu qui la met à l'épreuve, par l'intermédiaire de Blanche.

D'un œil vague, elle observe les garçons tapageurs, et l'idée qu'ils sont les enfants de Blanche ne la frappe qu'à retardement. Tandis qu'ils s'éloignent, elle les couve d'un regard bienveillant, et elle ne s'en rend même pas compte. Il y a des choses qui lui deviennent naturelles quand elle n'aurait jamais songé à ce qu'elles le deviennent.


Je pourrais me mettre au bout du lit et alors vous, vous vous mettriez à côté de moi ?

On cherche déjà les compromis. On essaye. On bute davantage sur le « vous » que sur le reste, cette requête insolite. Entre Blanche et elle, on passe du tutoiement au vouvoiement depuis des mois, parce que les distances se tendent et se détendent sans cesse. Mais elle n'aime pas ça, la Marquise, celle de Nemours. Ce qu'elle voudrait, c'est être assez proche de l'autre Marquise, celle de Gondomar, pour pouvoir la serrer dans ses bras et la tutoyer sans complexe. Elle n'aurait aucun mal à se glisser dans les draps auprès d'elle, mais seules, rien qu'elles deux. Elles ont vécu trop de choses pour qu'il soit possible de s'offusquer de cela. Mais les autres... elle leur claquerait bien la porte au nez en leur disant de se trouver un autre lit.

Je ne veux pas vous retrouver en bas. Je veux vous retrouver maintenant.

Toute petite voix. A peine un filet. Et des paupières baissées sur ses doigts mêlés qui se crispent aux cadences de son cœur.

Maintenant, ou jamais. D'accord ?



************************
Clémence followed Blanche, scared, because she hates when she can't know what happens next. She's completely upset fo having to sleep with other ladies, she's not ready to have proximity with strangers. But she's here for Blanche, in spite of everything, and ready to do what she expects from her. She has a look for Blanche's children and feels a strange benevolence for them, while she wasn't the kind of woman to be concerned about anyone but herself and her family. Then, she tries to obtain a compromise from Blanche, for sleeping on the very side of the bed, next to Blanche and only her. And, following Blanche's remark about meeting her downstairs, she answers she just wants to meet her now. Because, we said that before, it's now or never.
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Gwenn
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PostSubject: Re: [FR-EN subtitles] Y'a quelqu'un qui m'a dit que je t'aimais encore...   [FR-EN subtitles] Y'a quelqu'un qui m'a dit que je t'aimais encore... EmptyTue May 29, 2012 3:49 pm

Elle reclaque la porte en s'efforçant de garder les yeux rivés dessus.
Le bois sombre, le bois ébène, le bois, bois,...
Buvant les paroles de Clémence, sentant poindre à ses yeux le ravissement tout particulier qui fait, qui faisait plutôt qu'avant, lorsqu'elles étaient amies, dès que l'Epine disait un mot, ou un écrivant un, Blanche avait les yeux drogués emplis d'elle. Bruissement de plaisir à son iris, cornée tendue, prête à la voir, entendre par les yeux... Elle les voulait garder sur la porte, ses yeux, à tout prix, et elle s'efforça de le faire, bien que la journée l'ait épuisée.


Nous ferons comme cela viendra, la première rentrée ira au centre, comme toujours. Ça n'est qu'une nuit. Demain, nous aviserons, et peut être que j'en ferai revenir à Arousa pour gagner de la place... C'est embêtant.


Elle disait cela pareillement lorsque l'on dit "je suis désolée de ces désagréments" lorsqu'on est agent d'accueil d'un grand hôtel, lorsqu'on est secrétaire, serveur, cuisinier, lorsque l'on sert les autres, bref, pas lorsqu'on les invite. Et d'ailleurs elle comprit tout de suite que son ton n'avait pas été assez méchant pour marquer la distance qui se trouvait encore entre elles deux, alors elle rajouta :

Je ne crois pas que tu sois en mesure d'exiger quoi ce soit ici, Clémence. Je n'autorise plus personne à m'être aussi familier.

Mais cela revenait d'avantage à la punir pour avoir parlé plus qu'il ne fallait à Carolum un peu plus tôt dans la matinée. Instinctivement, Blanche protégeait ce qu'elle avait, pas qu'elle en veuille réellement à Clémence de lui avoir pris Aimbaud (et d'ailleurs, Aimbaud n'était pas un objet que l'on se partage aussi facilement...) non, Blanche lui en voulait car de ce décours de circonstances, elle avait été contrainte d'épouser Astaroth, elle lui en voulait parce qu'elle ne supportait pas ce mariage, parce qu'elle n'aimait pas sa condition d'épouse, et qu'elle ne s'aimait pas en tant qu'épouse. Elle ne s'aimait d'ailleurs pas vraiment en tant que mère, elle se trouvait trop peu attachée, naïve qu'elle était, à ne pas voir l'évidence de l'hermine et de ses enfants ; elle se détestait d'avoir fait autant d'erreurs, et rejetait la faute sur l'élément initial qui les avait provoqué. Tout comme elle détestait Chimera d'avoir, sans doute un peu, participé à la mort de Mumia.
Oui, Blanche protégeait ses biens précieux de Clémence. Carolum en était un. Ses enfants aussi.


Lestan, appela t'elle, Johann! Il n'est question que vous chahutiez dans les couloirs aujourd'hui. Revenez.

Elle rajouta, pour la forme.
Hellina? Heureusement que les couloirs projetaient tous les bruits d'un bout à l'autre... Hellina? Pouvez-vous ramener mes garçons à la chambre, s'il vous plait?

Nous sommes encore devant, songea t'elle. Ils vont voir Clémence...
Nous irons diner vite, conclut-elle en cessant de fixer la porte pour regarder vers l'embouchure du couloir, là où les petits hommes avaient fui.
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Hellina
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Hellina


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PostSubject: Re: [FR-EN subtitles] Y'a quelqu'un qui m'a dit que je t'aimais encore...   [FR-EN subtitles] Y'a quelqu'un qui m'a dit que je t'aimais encore... EmptyThu May 31, 2012 6:20 am

En ces temps, on pouvait dire que l'ambiance au château était à son comble. Des invités affluaient de partout, des jeunes filles surtout, au milieux d'elles deux présences s'était distinguées. La venue du Roi et de son fils avait mis un joli remue ménage loin de déplaire à la jeune d'Acoma, qui n'aimait pas vraiment la monotonie. D'ailleurs monotone jamais elle ne l'était... ses frasques plus farfelues les unes que les autres étaient présente comme preuve, son frère à qui bien évidement cela déplaisait pouvait en témoigner...
Quoi que depuis quelques temps, à vrai dire depuis qu'elle était venue vivre près de Blanche, il croyait qu'elle s'était « rangée » mais la tornade se rangerait telle un jour? Question existentielle qu'elle se posait elle même... M'enfin tant qu'il croyait cela elle avait la paix et pouvait vivre tranquillement au côté de la Marquise.

D'ailleurs en parlant de la Marquise, Hellina entendit bientôt sa voix s'élever dans les couloirs. Comme tout enfants pleins de vie, les deux jeunes garçons ne cessaient de chahuter, normal pour leur ages. La d'Acoma profitait encore de sa chance, son fils ne marchant qu'à peine, elle avait encore un peu de temps de répit. Mais il serait de courte durée elle le savait, même si jeune son fils avait déjà de qui tenir. En même temps des chiens ne font pas des chats il paraît...


Quote :
Hellina? Pouvez-vous ramener mes garçons à la chambre, s'il vous plait?
Ah bin non pas de moment de répit. Quoi que, cela embêtait-il la brune? Non pas vraiment, pas du tout même pour dire la vérité.
Elle adorait les enfants, ils étaient bien les seuls qui arrivait à l'attendrir, devant qui elle fondait littéralement. Oui elle aimait les enfants et leurs insouciance...
La tornade se leva donc, sa main gauche tenant sa robe légèrement relevé plus commode pour se dépêcher d'aller trouver les deux petits fuyant.
Elle bloqua leur course dans le couloir, heureusement que celui si n'était pas dès plus large. Elle leur sourit avec tendresse caressant doucement leur chevelure.


Avez-vous entendue Madame votre mère, Messieurs? Il est temps d'aller à la chambre.

Devant la mine déçut et boudeuse des deux enfants, elle ne put s'empêcher d'avoir le coeur serré.

Bon, si votre mère nous le permet demain, et si nous n'avons pas autre choses avec les invités de prévu, on ira se promener voulez-vous? Ainsi vous aurez tout le loisir de chahuter sans déranger les invités.

Elle s'entoura des deux enfants, tenant le plus petit par la main, et l'autre, une douce main posé sur son épaule, les contraignant à rejoindre leur mère.
Mais au bout du couloir, Hellina aperçut une femme en compagnie de blanche. Elle avait vue à peu près tous les invités, mais elle non, son visage ne lui disait rien...
Elle ne mit pas longtemps à comprendre qui elle était. Oui les rumeurs allait bon train entre les dames de compagnies, et toute connaissant Blanche fort bien, savait qu'elle n'avait pas été des plus enchantée de sa venue... On lui avait raconté son comportement lors de la visite de Roi. La d'Acoma était intrigué par cette femme, très intrigué même!

S'approchant des deux Marquises, elle offrit un grand sourire à Blanche, et rendit liberté aux deux petits pour pouvoir faire une légère révérence devant les deux femmes.

Madame... pour blanche bien sur. Marquise... ravie …. et pour la mystérieuse femme.
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Clémence de l'Epine

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PostSubject: Re: [FR-EN subtitles] Y'a quelqu'un qui m'a dit que je t'aimais encore...   [FR-EN subtitles] Y'a quelqu'un qui m'a dit que je t'aimais encore... EmptyFri Jun 01, 2012 5:39 am

Il avait existé un temps où Clémence avait su écouter les gens et les comprendre. Ce temps était lointain et sa mère était alors encore en vie. Et puis, elle avait fermé son cœur, faisant disparaître son empathie et sa compassion et elle était devenue la jeune femme affectée, distante et indifférente que l'on connaissait aujourd'hui. Mais il y avait eu Blanche et Blanche avait été son parfum de jeunesse.

Avec elle, elle avait tombé les apparences.

Jusqu'à ce que l'impensable survienne et que leur amitié qu'elle avait crue indestructible s'en retrouve anéantie.

Désormais, elle se sentait une étrangère pour Blanche, elle se sentait une étrangère avec elle. Elle aurait voulu que comme avant elle n'ait pas besoin de réfléchir pour savoir comment se comporter avec elle mais elle avait maintenant peur que chacun de ses mots soient mal interprétés ou que Blanche se trouve agacée par le simple son de sa voix.

Elle ne répondit à rien. A la remarque concernant l'attribution des places dans le lit, elle se contenta d'acquiescer, songeant qu'elle n'aurait qu'à se glisser dans la chambre en dernier pour n'avoir à supporter qu'une seule présence à ses côtés. A l'avertissement, elle réprima un frisson et ferma un instant les yeux, se remémorant le temps où elle pouvait l'être tellement, familière. Mais elle n'en dit rien, fidèle à sa promesse personnelle d'humilité et de soumission.

Et alors une jeune femme surgit du bout du couloir, accompagnée des enfants. Ils étaient l'engeance de Blanche et de fait elle les adorait déjà sans pourtant rien en connaître. C'était ainsi, c'était idiot mais c'était brûlant de sincérité et d'amour. Elle vénérait presque tout ce qui se rapportait à Blanche et plus encore maintenant qu'elle lui semblait tellement inaccessible. Le simple fait de voir leurs ombres mêlées ensemble sur le mur quand elles-mêmes paraissaient si lointaines lui arracha un sourire. Elle ne pouvait s'empêcher de subir des élans nostalgique en sa présence, mais elle était incapable de se sentir tout à fait triste et accablée quand justement, Blanche était si proche. Elle était tout simplement contente de percevoir un peu de sa chaleur et de son odeur et rien que pour cela, elle était prête à supporter toutes ses humeurs.

Elle salua Hellina en retour d'un sourire poli et reporta son attention sur le plus âgé des deux enfants.


Je me souviens de sa naissance.

Dit-elle dans un souffle, étonnamment émue. Elle l'avait d'abord détesté cet enfant, le symbole de la souffrance, la concrétisation du malheur de Blanche et de l'humiliation qu'elle avait vécue. Elle l'avait détesté pendant une seconde jusqu'à ce qu'elle comprenne qu'il ne pouvait être mauvais puisqu'il venait de cette amie passionnément chérie.

Tu ne veux pas me présenter ?

Elle savait bien qu'elle tendait là un bâton digne d'un tronc, et que la réponse pouvait être douloureuse.

Mais il lui en faudrait bien plus pour la décourager. Elle était venue armée. De toute sa volonté.
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